Un léger tremblement de terre a secoué la région de la baie de San Francisco, mais aucun dommage ni blessé n'a été rapporté. Par ailleurs, un séisme d'une magnitude de 6,1 sur l'échelle de Richter est survenu près d'un archipel du Pacifique Sud.

Selon le Centre de géologie des États-Unis, le séisme, d'une magnitude de 3,6, est survenu à 19h05, heure locale (22h05, heure de Montréal), samedi soir. L'épicentre était situé près de la ville de Hercules, à une profondeur d'environ neuf kilomètres, selon un rapport préliminaire.

L'épicentre se trouvait à une douzaine de kilomètres au nord de Berkeley et à quelque 25 kilomètres au nord-est du Civic Center de San Francisco.

Les autorités policières et responsables du service des incendies de la région n'ont rapporté aucun dommage ni blessure à la suite du séisme.

À l'autre bout du Pacifique

Par ailleurs, un séisme d'une magnitude de 6,1 sur l'échelle de Richter est survenu près d'un archipel du Pacifique Sud, a annoncé le service géologique des États-Unis.

Aucun dommage ou risque de tsunami n'a été signalé.

Un communiqué du U.S. Geological Survey précise que le séisme est survenu, dimanche, à 19 kilomètres sous les îles Kermadec, un archipel appartenant à la Nouvelle-Zélande et qui ne compte aucun résidant permanent. Les îles Kermadec se trouvent à 1000 kilomètres à l'est d'Auckland, une ville néo-zélandaise.

La Nouvelle-Zélande a été secouée par plusieurs tremblements de terre et répliques sismiques depuis que la ville de Christchurch a été dévastée par un séisme, le 22 février. La secousse s'était soldée par la mort de 181 personnes.

La Nouvelle-Zélande se trouve au-dessus de deux plaques tectoniques qui se heurtent. Chaque année, plus de 14 000 séismes y sont signalés, mais dont seulement quelque 150 sont ressentis par la population et moins de 10 causent des dommages.

Le groupe que dirige Harold Camping avait notamment prédit que la fin du monde s'amorcerait par un tremblement de terre en Nouvelle-Zélande.

- D'après AP et AFP.