Le républicain Newt Gingrich, artisan de la nouvelle droite américaine dans les années 1990, annoncera mercredi sa candidature à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2012, a indiqué lundi son porte-parole Rick Tyler.

«Il sera candidat, il annonce sa candidature mercredi», a affirmé à l'AFP M. Tyler, confirmant cette information qu'il avait évoquée dans un message Twitter un peu plus tôt lundi.

Le message précisait: «Newt Gingrich va faire une annonce via Twitter et Facebook mercredi». Il indiquait également que la chaîne de télévision Fox aurait ensuite sa première entrevue en tant que candidat et qu'il s'adresserait vendredi à la convention du parti républicain de Géorgie (sud-est), son État.

M. Gingrich, 67 ans, ex-président de la Chambre des représentants sous Bill Clinton, avait été le premier à annoncer officiellement en mars qu'il envisageait une candidature pour l'élection de 2012.

L'élu avait alors lancé un site internet «newtexplore2012.com» sur lequel on peut lire le message suivant: «Nous sommes un pays à nul autre pareil. Le demeurer demande la participation enthousiaste de chaque citoyen, de chaque quartier, de personnes de tous les horizons».

À moins de 18 mois de l'élection présidentielle aux États-Unis, peu de candidats se sont manifestés du côté républicain pour affronter le président Barack Obama.

M. Gingrich avait été l'architecte de la défaite des alliés démocrates du président Clinton aux élections de mi-mandat de 1994.

Mais en 1997, il avait fait l'objet de sanctions de la part de ses pairs pour avoir fait des déclarations inexactes devant le Congrès.

Son nom est resté également associé à la fermeture des services de l'administration («shutdown») en 1995 et 1996 en raison de désaccords avec la présidence sur le budget. À l'époque, l'opinion publique avait rejeté la faute sur les républicains et le président Clinton avait été réélu dans la foulée.

Sa vie personnelle, avec ses trois mariages, a également attiré l'attention de la presse à sensations.