À Las Vegas, une ville reconnue pour ses mariages à la va-vite, le jour de la Saint-Valentin devrait être une occasion de se réjouir. Mais cette année, les professionnels de l'industrie se désolent face au faible nombre d'unions célébrées en 2010.

Moins de 92 000 couples ont uni leurs destinées à Las Vegas ou dans les villes environnantes. La dernière fois qu'aussi peu de mariages avaient été célébrés, c'était en 1993.

Les responsables de l'industrie de l'État du Nevada soutiennent que cette diminution ne signifie pas que la popularité de Las Vegas est en chute libre. Ils font plutôt valoir que ce sont l'économie et la popularité du mariage qui battent de l'aile.

Joni Moss, fondatrice du groupe corporatif Nevada Wedding Association, reconnaît que le nombre de mariages est effectivement à la baisse, mais que les gens dépensent tout simplement moins qu'auparavant.

Au Nevada, 85 pour cent des mariages sont célébrés dans le comté de Clark, dans lequel se trouve la ville de Las Vegas.

À l'échelle nationale, quelque cinq pour cent des couples qui s'unissent le font sur la célèbre «Strip» de Las Vegas, reconnue pour ses marquises en néon et pour ses maisons de jeux de hasard.

En 2004, un nombre record de mariages a été enregistré alors que 128 250 couples se sont dit oui. Mais au cours des années subséquentes, ce nombre n'a cessé de décroître.

Les chapelles tentent désormais d'attirer les couples mariés depuis longtemps en leur proposant de renouveler leurs voeux. Ils organisent aussi des cérémonies d'engagement pour les couples homosexuels, le mariage homosexuel étant interdit dans l'État du Nevada.

Il y a cependant une limite à ce que les chapelles peuvent accomplir pour tenter de lutter la récession nuptiale.

Aux États-Unis, le nombre de mariages est en décroissance au moins depuis l'an 2004, selon les données du Pew Research Center et du recensement américain.