L'administration américaine a pris acte jeudi soir de la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou de ne pas assister au sommet sur la sécurité nucléaire prévu lundi et mardi à Washington en présence de 47 dirigeants mondiaux.

«Le gouvernement israélien nous a informés que le Premier ministre Netanyahou ne serait pas en mesure de participer au Sommet sur la sécurité nucléaire et que le vice-Premier ministre Dan Meridor conduirait la délégation israélienne», a fait savoir le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale, Mike Hammer.

La décision de M. Netanyahou avait été annoncée un peu plus tôt à l'AFP par des responsables du gouvernement israélien, alors que les États-Unis et Israël ont traversé ces dernières semaines une grave crise provoquée par l'annonce de constructions de logements à Jérusalem-Est, dont l'annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale.

Ces responsables, qui s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat, n'ont pas souhaité en dire plus, mais des médias israéliens affirment que M. Netanyahu s'inquiète du fait que certains États musulmans participant à la conférence aient prévu de faire pression pour qu'Israël ouvre ses installations nucléaires aux inspections internationales.

M. Hammer a souligné qu'Israël «est un allié proche» avec qui Washington souhaite «travailler étroitement sur les questions de sécurité nucléaire».

Le sommet des 12 et 13 avril doit inciter les pays participants à «prendre des mesures pratiques pour faire en sorte que des terroristes ne puissent pas s'emparer de matériaux» nucléaires, a souligné le porte-parole américain.