Au lendemain d'un discours salué par une bonne partie de la presse américaine, Barack Obama s'est rendu en Floride pour participer à une réunion publique et revenir sur un des sujets de son premier discours sur l'état de l'Union, son plan de mise sur pied de lignes de trains à grande vitesse.

«Il n'y a pas de raison pour que l'Europe ou la Chine aient les trains les plus rapides alors que nous pouvons les construire ici même, aux États-Unis», a déclaré le président à Tampa, lieu de construction d'une ligne de grande vitesse vers Orlando et Miami.

 

Axé principalement sur l'économie et l'emploi, le discours du président a marqué l'avènement d'«Obama 2.0», selon le magazine électronique Slate. D'autres médias ont souligné la combativité retrouvée du président, qui a renoué avec certains thèmes de sa campagne présidentielle et dont «le ton plus ferme» a notamment été relevé par le Washington Post.

«Obama, assiégé, tient bon», a pour sa part titré le Christian Science Monitor.

Le président n'a cependant pas fait l'unanimité. Pas même chez les démocrates. La sénatrice de la Louisiane, Mary Landrieu, a déploré qu'il n'ait pas été plus explicite sur la façon de relancer la réforme du système de santé après la victoire républicaine au Massachusetts. «La réforme ne tient plus qu'à un fil», a-t-elle déclaré.