Les États-Unis et la Chine partagent la volonté d'éviter que l'Iran ne devienne une puissance nucléaire, a affirmé mardi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton à l'issue de discussions à haut niveau avec des responsables chinois à Washington.

Mme Clinton a dit se réjouir «que la Chine partage nos inquiétudes sur le fait que l'Iran devienne une puissance nucléaire», ajoutant que les deux pays craignent que cela ne déclenche une course aux armements dans la région.

«Le potentiel de déstabilisation au Proche-Orient et dans le golfe (Persique) est perçu de manière similaire», a ajouté la secrétaire d'Etat à l'issue de deux jours de discussions dans le cadre du «dialogue stratégique et économique» entre les deux pays.

Les Etats-Unis accusent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément.

Mme Clinton a également affirmé que Chinois et Américains avaient discuté en profondeur des moyens de faire progresser la question du nucléaire nord-coréen.

La Chine est l'un des plus proches alliés de la Corée du Nord qui a récemment effectué un essai nucléaire, tiré des missiles et claqué la porte des négociations sur son démantèlement.

Dans un communiqué conjoint, Américains et Chinois ont dit accepter de travailler ensemble en vue de la rencontre de l'an prochain sur l'avenir du Traité de non-prolifération (TNP), une question clé pour le président américain Barack Obama qui s'est fixé l'objectif ambitieux de débarrasser la planète des armes nucléaires.

«Les deux parties ont noté qu'elles partageaient le refus du terrorisme et se sont engagées à travailler en collaboration pour renforcer les règles de non-prolifération et de contrôle des armes», indique le communiqué.