«Le fils d'un père qui ne pouvait pas s'asseoir dans un restaurant ségrégé il y a 60 ans prend devant vous aujourd'hui ce serment sacré. Inscrivons ce jour dans nos mémoires pour nous rappeler qui nous sommes. Pour nous rappeler tout le chemin parcouru.»

Barack Obama vient d'accepter la présidence avec un vibrant discours teinté à la fois d'idéalisme et de pragmatisme. «Le monde a changé, et nous devons changer avec lui. (...) L'importance du gouvernement est indéniable. Mais ultimement, l'Amérique dépend de la foi et de la détermination de ses citoyens.» Le 44e président des États-Unis a reconnu que le pays traversait une crise économique et financière. Sans compter entre autres les problèmes du système de santé et d'éducation, le bourbier irakien. 

«Les indicateurs de crise sont mesurables, a-t-il lancé. Ce qui est moins facilement mesurable mais tout aussi profond, c'est notre confiance sapée. C'est notre crainte que le déclin de l'Amérique ne soit inévitable, et que la prochaine génération ne doive baisser ses attentes.»