Les établissements de santé de la province sont sur un pied d'alerte, mais elles assurent mercredi soir qu'il n'y a pas de cas d'Ebola au Québec.

Deux cas de patients qui présentaient des symptômes s'apparentant à ceux qui caractérisent cette fièvre mortelle ont été rapportés au cours des derniers jours. Mais ils ne «répondaient pas aux critères», atteste Emmanuelle Carrier, porte-parole de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

Une personne est actuellement «soignée pour sa condition», précise-t-elle. Mais cette «condition» n'a finalement rien à voir avec l'Ebola, comme le confirmeront les autorités de la santé publique demain matin.

«Si c'était un cas d'Ebola, on serait dans une autre façon d'informer. On ferait une conférence de presse», souligne la porte-parole, qui insiste sur le fait que la population québécoise n'a rien à craindre.

Les établissements de santé doivent actuellement informer le médecin de garde de la santé publique quand ils craignent de faire face à un cas d'Ebola. Ils analysent ensuite les critères et protocoles, puis ils mènent des tests sur le patient, le cas échéant.

L'un des cas soupçonnés à Montréal a rapidement été écarté. Il a fallu davantage de temps pour s'assurer que le deuxième patient n'était pas infecté. Dans les deux cas, les patients avaient séjourné récemment dans des pays africains. 

Une situation semblable s'est produite à Brampton, en Ontario, la semaine dernière.

Lundi, le ministre de la Santé ontarien a confirmé que le patient que l'on croyait infecté par le virus ne l'était finalement pas. Il aura fallu trois jours avant d'obtenir cette confirmation.

Les symptômes de l'Ebola s'apparentent à ceux d'une grippe. Le virus cause de la fièvre, des migraines et des douleurs musculaires.