Les États-Unis ont tué treize combattants présumés d'Al-Qaïda au Yémen lors de trois frappes aériennes menées en août et début septembre, a annoncé mardi le commandement des forces américaines au Moyen-Orient (CENTCOM).

Selon un communiqué, quatre membres d'Al-Qaïda ont été tués le 24 août, trois l'ont été le 30 août et six le 4 septembre. Lors de cette dernière frappe, un combattant a également été blessé, a ajouté le CENTCOM, sans préciser la localisation de ces frappes.

«Les frappes contre Al-Qaïda dans la Péninsule arabique au Yémen mettent constamment la pression sur le réseau terroriste et l'empêchent de préparer et de mener des attaques contre les ressortissants américains, notre nation et ses alliés», a souligné le CENTCOM, ajoutant qu'Aqpa «reste une menace importante pour la région, les États-Unis et au-delà».

Washington considère Aqpa comme la branche la plus dangereuse de la nébuleuse Al-Qaïda. Les États-Unis sont les seuls à disposer de drones pouvant atteindre des cibles dans la Péninsule arabique.

Un responsable des services de sécurité yéménites avait indiqué lundi que sept membres présumés d'Al-Qaïda avaient été tués dans la nuit au cours d'une attaque de drone «probablement américain», contre une habitation de la province de Marib, à l'est de Sanaa.

Le 30 août, des sources tribales et de sécurité avaient signalé la mort de trois membres présumés d'Al-Qaïda dans le sud du Yémen, lors d'une frappe de drone.

Une semaine plus tôt, le 24 août, des responsables des services de sécurité yéménites rapportaient la mort de sept membres présumés d'Al-Qaïda lors de deux bombardements par drones: l'une ayant fait quatre morts, et l'autre menée à l'est de Sanaa trois morts.