« A-t-il été victime d'un complot? », demande le tabloïd allemand Bild.

Benoît XVI, selon Bild, propose que la curie romaine - les hauts fonctionnaires du Vatican et leurs alliés chefs de dicastères - a voulu convaincre le pape allemand de prendre sa retraite face à l'obstination de ses subordonnées d'obéir à ses ordres de transparence et d'efficacité.

Bild cite un reportage d'un portail de nouvelles italien, Il fatto quotidiano, qui voilà un an a affirmé que deux cardinaux avaient comploté avec la Chine pour assassiner Benoît XVI.

Il Fatto quotidiano affirmait avoir une lettre d'un troisième cardinal, Dario Castrillon Hojos, qui avertissait le pape du complot. Les deux complices, tous deux nommés par Benoît XVI, seraient Paolo Romeo, archevêque de Palerme, et Angelo Scola, archevêque de Milan, ce dernier étant également papabile.

Bild cite comme preuves concomitantes le fait que Mgr Romeo s'est rendu en Chine au moment allégué du complot, en novembre 2011; et que le majordome du pape, Paolo Gabriele, qui a été accusé d'être responsable de la dissémination des documents du scandale Vatileaks, a seulement été accusé de vol et non de trahison, ce qui pourrait signaler qu'il a été celui qui a sauvé Benoît XVI en dévoilant le complot au monde entier. À en perdre son latin.