Une majorité d'Américains (56%) juge inacceptable d'espionner le téléphone de dirigeants de pays alliés, à l'instar de celui de la chancelière allemande Angela Merkel, indique un sondage publié lundi.

Selon l'institut Pew, autant de démocrates, de républicains que de sans étiquette s'opposent à cette forme de surveillance.

«57% de républicains, 53% de démocrates et 56% de sans étiquette estiment que cette pratique est inacceptable», précise l'enquête.

À l'inverse, environ un tiers (36%) des Américains considèrent comme acceptable d'intercepter les communications de dirigeants alliés, et 9% ne savent pas.

Ce sondage a été réalisé du 31 octobre au 3 novembre auprès de 1002 adultes.

Quelque 22% des Américains affirment également avoir suivi de près les révélations, publiées par la presse, de l'ancien consultant de l'agence américaine de sécurité nationale (NSA), Edward Snowden.

D'après les documents de la NSA, les États-Unis auraient écouté le téléphone de la chancelière Angela Merkel pendant plusieurs années.