Le porte-parole de la Maison Blanche s'est abstenu mardi de condamner le sanglant raid israélien contre la flottille humanitaire pour Gaza, mais a indiqué qu'il montrait qu'une paix au Proche-Orient était plus nécessaire que jamais.

Interrogé lors de son point de presse quotidien sur une éventuelle condamnation par le président Barack Obama de l'assaut israélien, Robert Gibbs s'est contenté de reprendre la formulation du communiqué du Conseil de sécurité de l'ONU publié tôt mardi matin.

Ce texte «condamne les actes qui ont résulté en la perte d'au moins dix vies humaines et fait de nombreux blessés», mais sans dire qui des soldats israéliens ou des militants pro-palestiniens, a été à l'origine des violences.

«Laissez-moi simplement répéter ce que la communauté internationale et les États-Unis ont soutenu tôt ce matin au Conseil de sécurité de l'ONU», a indiqué M. Gibbs.

«Le communiqué du Conseil de sécurité que j'ai lu appelle à une enquête rapide, impartiale, digne de foi et transparente (et) se conformant aux critères internationaux, pour savoir exactement ce qui s'est produit», a ajouté le porte-parole. «Nous soutenons évidemment cela», a-t-il dit.

M. Gibbs a répété que Washington travaillait avec Israël sur les conséquences humanitaires du siège «intenable» de Gaza, et a affirmé que le raid montrait qu'une paix au Proche-Orient était «plus que jamais» nécessaire.