Le président palestinien Mahmoud Abbas a blâmé le Hamas, vendredi, pour avoir persisté dans ses affrontements avec Israël dans la bande de Gaza, remettant en question l'avenir du gouvernement d'unité palestinien.

Pendant ce temps, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé qu'il était trop tôt pour dire si la «nouvelle réalité» permettrait la reprise d'un processus politique, mais a dit envisager la possibilité.

Israël et le Hamas ont convenu cette semaine d'un cessez-le-feu permanent après 50 jours de combats violents ayant tué plus de 2100 Palestiniens et 71 Israéliens.

M. Abbas a affirmé à la télévision en Palestine qu'il aurait pu «être possible d'éviter tout cela, les 2000 martyrs, les 10 000 blessés, les 50 000 maisons» détruites. Il a déploré l'insistance du Hamas à vouloir discuter de ses demandes avant de convenir d'une trêve.

M. Abbas, dont l'Autorité palestinienne a formé un gouvernement d'unité soutenu par le Hamas plus tôt cette année a mis en doute l'avenir de cet arrangement. Il pourrait souhaiter reprendre le dessus dans la bande de Gaza.

Le président palestinien s'en est pris à la branche militaire du Hamas, qualifiée de «gouvernement de l'ombre», disant que cette situation ne pouvait pas durer.