Le président américain Barack Obama a prédit un soutien croissant à l'accord conclu entre les grandes puissances - États-Unis en tête - et l'Iran sur son programme nucléaire

Pour le président, une fois que l'accord sera mis en oeuvre et que «la litanie des horreurs» ne se sera pas matérialisée, le sentiment va changer à l'instar de ce qui s'était passé quand le président Ronald Reagan avait décidé de dialoguer avec son homologue soviétique Mikhaïl Gorbatchev.

Le choix de la comparaison avec Reagan, outre qu'elle place le débat dans un contexte historique, permet aussi au président de mieux attaquer ses adversaires républicains, qui tous invoquent l'héritage de la présidence Reagan à tout bout de champs, comme un âge d'or.

«Quand cet accord sera mis en oeuvre et que nous verrons les centrifugeuses sortir de sites comme Fordo et Natanz, et que nous aurons des inspecteurs sur place et que l'on se rendra compte que l'Iran respecte en fait l'accord, alors les attitudes vont changer», a-t-il déclaré vendredi à la radio publique américaine NPR.

Les opposants à l'accord, dont la majorité républicaine dans les deux chambres au Congrès mais aussi des démocrates, qui ont pris le parti des critiques de l'accord notamment en raison de l'opposition d'Israël, ne devraient pas être en mesure de bloquer l'accord.

Un premier texte s'opposant à l'accord devrait être adopté au Congrès en septembre. Le président y opposera son veto et il faudra alors une majorité des deux tiers - peu probable - aux opposants pour l'emporter.