Tony Hayward, le grand patron de BP, a contesté les hypothèses de scientifiques qui estiment que le pétrole qui se répand dans le Golfe du Mexique doit aussi largement polluer le fond marin.

Le dirigeant a soutenu dimanche que le pétrole se concentrait à la surface et que les échantillons pris par la compagnie ne montrent pas de nappes de pétrole en profondeur.

Plusieurs universitaires ont relevé des masses de pétrole qui apparaissent comme suspendues dans des nuages, à des kilomètres de la fuite principale, et à des centaines de mètres sous la surface.

La responsable de la politique énergétique au gouvernement, Carol Browner, a souligné que la dernière tentative infructueuse d'arrêter la catastrophe avait provoqué au contraire une augmentation temporaire des volumes relâchés de l'ordre de 20%.

BP tente maintenant de sectionner un tuyau perforé par lequel sort le pétrole, pour y placer une valve de retenue, un processus dont la durée est incertaine d'après le porte-parole de BP John Curry.