«Ce n'est pas une question qui va affecter ma campagne ou ma présidence», a déclaré Mme Clinton dans un entretien diffusé par CNN jeudi.

«Ce n'est pas une question qui va affecter ma campagne ou ma présidence», a déclaré Mme Clinton dans un entretien diffusé par CNN jeudi.

La candidate démocrate a essuyé un coup dur mercredi dans ce scandale qui l'empoisonne depuis 18 mois, un audit gouvernemental fustigeant l'usage d'une messagerie privée lorsqu'elle pilotait la diplomatie américaine.

«Il y a peut-être des rapports qui sortent, mais rien n'a changé. L'histoire reste la même. Comme les secrétaires d'État précédents, j'ai utilisé un compte de courriels personnel», a fait valoir Mme Clinton.

«Beaucoup de gens l'ont fait. Je n'étais pas du tout la première. J'ai remis tous mes courriels (au département d'État). Personne d'autre ne peut prétendre (l'avoir fait). J'ai fait en cela preuve d'une incroyable transparence. Et je continuerai à être transparente», a ajouté l'ex-Première dame.

L'inspecteur général du département d'État a enquêté sur les pratiques en matière de courriels des chefs de la diplomatie américaine depuis le début des années 2000. Dans son rapport il dénonce «des failles de longue date et systématiques liées aux communications et enregistrements électroniques», du temps où Mme Clinton était à la tête du ministère des Affaires étrangères (2009-2013).

Le rival républicain de Mme Clinton, Donald Trump, a tweeté jeudi que «le rapport de l'inspecteur général sur Hillary Clinton la malhonnête est une catastrophe. Une personnalité avec un jugement aussi mauvais ne peut pas être autorisée à entrer à la Maison-Blanche».

Lorsque l'affaire avait éclaté fin 2014, Hillary Clinton avait remis 30 000 courriels, à son ancien ministère et fait effacer les courriels restants du serveur. Sous injonction de la justice, le département d'État les a épluchés et publiés au fur et à mesure jusqu'en mars, à l'exception de courriels dont le contenu a été jugé trop sensible et qui ont été requalifiés.

La favorite du camp démocrate à la présidentielle maintient qu'aucun de ces courriels n'était classifié.