«Si j'étais américaine, je voterais pour le président Obama», a lancé à San Francisco la fille du président cubain Raul Castro, louant son soutien au mariage homosexuel et l'assouplissement des restrictions aux voyages de Cubains vers les États-Unis.

Mariela Castro, sexologue qui se distingue depuis plus de dix ans par son combat sans relâche pour les droits des homosexuels à Cuba, longtemps persécutés par le régime de son oncle Fidel, est arrivée cette semaine à San Francisco pour participer à une conférence sur les homosexuels en Amérique latine.

«Je crois qu'il est sincère... que c'est quelque chose en quoi il croit vraiment», a-t-elle déclaré à propos du président Barack Obama et du mariage homosexuel, lors de sa première apparition publique après son arrivée.

«Si j'étais citoyenne américaine, je voterais pour lui», a-t-elle ajouté, avant de déplorer, en se référant aux exilés cubains aux États-Unis, qu'un «petit groupe de délinquants» continuent à empêcher le réchauffement des relations entre Washington et La Havane.

L'attribution d'un visa à Mme Castro a été fortement critiquée par les républicains, notamment le probable candidat républicain à la présidence des États-Unis, Mitt Romney, qui est monté au créneau pour dénoncer qu'on «souhaite ainsi la bienvenue à la fille d'un dictateur».