Les indignés du mouvement Occupons Montréal reprennent du service, mais cette fois leur action s'inscrit dans un vaste mouvement mondial qui embrasse plusieurs causes sociales.

À Montréal, les indignés et ceux du collectif JAPPEL se sont donné rendez-vous au Square Victoria samedi matin, où ils doivent rester pendant quatre jours, soit jusqu'à mardi.

Sur place, un des organisateurs du mouvement Occupons Montréal et membre du collectif JAPPEL, Daniel Parker, a expliqué en entrevue à La Presse Canadienne que cette fois l'objectif n'est pas d'occuper les lieux la nuit, même si certaines personnes ont indiqué sur les réseaux sociaux qu'elles comptent y apporter leur sac de couchage.

M. Parker a rappelé que cela avait causé bien des problèmes de logistique la dernière fois, sans compter les lois qui interdisent la présence de tentes et des personnes dans le parc en raison d'un couvre-feu après minuit.

Le campement des indignés avait effectivement été démantelé par la police à la fin du mois de novembre dernier, après plus d'un mois et demi d'occupation.

Du 12 au 15 mai, les indignés de partout dans le monde sont appelés à occuper simultanément les grandes places symboliques, comme en Grèce, en France et en Espagne où il est beaucoup question de lutte aux injustices sociales et des mesures d'austérité.

À Montréal, les indignés du Square Victoria - qu'ils ont rebaptisé la Place du peuple - attendent notamment des gens du mouvement étudiant contre la hausse des droits de scolarité. Un groupe d'étudiants proposerait notamment d'en faire le point de départ d'une grande marche qui doit les amener jusqu'au Parlement à Québec où d'autres étudiants se sont donné rendez-vous.

Toutes les initiatives contre les injustices sociales sont encouragées jusqu'au 15 mai.

À noter que le groupe qui s'est baptisé JAPPEL n'a pas choisi ce diminutif par hasard puisqu'il signifie Journées d'Actions Populaires pour un Printemps Érable et globaL (JAPPEL).