Les forces américaines ont frappé des cibles du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, près de la frontière avec la Turquie, avec un système de lance-roquettes mobiles «nouvellement déployé» sur le sol turc, ont indiqué samedi des responsables américains.

Le dispositif de lance-roquettes à haute mobilité (HIMARS) de l'armée américaine a visé et atteint vendredi une unité tactique et un bâtiment appartenant à l'EI, a déclaré le major Josh Jacques, porte-parole du Commandement central des États-Unis (Centcom), à l'AFP.

Brett McGurk, émissaire du président Barack Obama dans la lutte contre l'EI, a indiqué que l'armée américaine avait touché les djihadistes avec un système «nouvellement déployé».

Le détachement, qui permet aux États-Unis de toucher une cible «avec un haut degré de précision et une portée significativement supérieure», a été déployé en Turquie en soutien de la coalition internationales dirigée par les États-Unis, a indiqué Josh Jacques.

«HIMARS est remarquable dans sa capacité à réduire les potentiels dommages collatéraux quand il atteint une cible à un angle élevé, a une onde de choc relativement faible comparée au résultat obtenu et fonctionne par n'importe quel temps», a ajouté le major.

L'ambassade américaine à Ankara a estimé sur Twitter qu'il s'agissait là d'une «nouvelle étape de la coopération turco-américaine dans la lutte contre l'EI».

Le système HIMARS a déjà été utilisé lors d'opérations en Irak et en Afghanistan.

«Les frappes de précision menées par HIMARS sont similaires aux frappes aériennes (...) de la coalition; HIMARS est un outil supplémentaire et implique de l'artillerie américaine opérant depuis le sol d'un allié de l'OTAN», a précisé Josh Jacques.