Le numéro deux du groupe État islamique a été tué mardi par une frappe aérienne américaine près de Mossoul en Irak, a annoncé la Maison-Blanche vendredi.

Fadhil Ahmad al-Hayali, aussi connu sous le nom de Hajji Mutaz, a été tué alors qu'il se trouvait dans un véhicule avec un autre responsable de l'organisation djihadiste, a indiqué l'exécutif américain, précisant qu'il était l'un des principaux coordinateurs des transferts d'armes, d'explosifs, de véhicules et d'individus entre l'Irak et la Syrie.

Sa mort «aura un impact réel sur les opérations de l'EI sachant que son influence s'étendait sur les finances, les médias, les opérations et la logistique de l'EI», a souligné Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

Ce n'est toutefois pas la première fois que sa mort est annoncée.

En décembre, des responsables de la Défense américaine ayant requis l'anonymat avaient indiqué à des journalistes qu'il faisait partie d'un des hauts responsables du groupe ultra-radical à avoir été tué lors d'une frappe de la coalition internationale, en utilisant alors un autre de ses pseudonymes: Abou Muslim al-Turkmani.

La Maison-Blanche, qui le présente comme «le principal adjoint» du chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi, a ajouté vendredi qu'il était en charge des opérations de l'EI en Irak «où il a joué un rôle clé dans l'organisation des opérations au cours des deux années écoulées», en particulier lors de l'offensive de l'EI sur Mossoul en juin 2014.

L'EI s'était emparé de Mossoul, la deuxième ville d'Irak, au début de son offensive fulgurante lancée dans le nord de l'Irak en juin 2014 face à des forces gouvernementales en déroute.

Soutenues par des frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis, les forces gouvernementales ont repris du terrain ces derniers mois dans deux provinces au nord de Bagdad mais n'ont pas encore tenté de reprendre Mossoul.