La famille d'Oscar Pistorius a condamné vendredi la parution d'un nouveau livre affirmant que l'athlète paralympique aurait frappé à coups de batte de cricket sa petite amie Reeva Steenkamp avant de la tuer par balle en février 2013.

Dans le livre, deux frères sud-africains vivant au Canada qui ont épluché les photos de la scène de crime et de la victime affirment avoir des preuves d'une violente dispute entre Pistorius et sa petite amie.

«C'est totalement absurde de suggérer que le procureur aurait pu manquer des preuves montrant qu'Oscar a utilisé la batte de cricket pour autre chose que pour casser la porte», indique le communiqué de la famille.

L'athlète a toujours nié cette théorie, assurant avoir cru à l'intrusion d'un cambrioleur et avoir tiré à quatre reprises dans la porte des toilettes, derrière laquelle se trouvait Reeva Steeenkamp.

Il a affirmé avoir ensuite utilisé la batte de cricket pour détruire la porte fermée à clé et secourir la victime, après s'être aperçu de sa funeste erreur.

«C'est encore une fois un exercice visant à attirer l'attention et à faire de l'argent, cette fois avec deux détectives fantaisistes qui inventent des théories sensationnalistes et dénuées de sens», poursuit le communiqué de la famille Pistorius.

En première instance, le jeune homme, aujourd'hui âgé de 29 ans, a écopé de cinq ans de prison pour «homicide involontaire». En appel, il a été reconnu coupable de meurtre et attend désormais d'être fixé sur sa peine. Dans le droit sud-africain, la justice prononce en effet d'abord le verdict et ensuite seulement la peine du condamné. Par ailleurs, le crime de meurtre est passible d'un minimum de 15 ans de prison.

Il vit actuellement à Pretoria en résidence surveillée chez son oncle, Arnold Pistorius, après avoir bénéficié d'une libération anticipée. Il est notamment soumis au port d'un bracelet électronique.