La campagne de sanctions pour faire pression sur la Corée du Nord est la «dernière chance» d'aboutir à une issue «pacifique» de la crise provoquée par les ambitions nucléaires de Pyongyang, a déclaré vendredi une responsable américaine.

«Nous avons dit très clairement cette semaine» durant l'Assemblée générale de l'ONU «que les États-Unis recherchent une résolution pacifique», a assuré la responsable pour l'Asie de l'Est du département d'État américain, Susan Thornton, devant la presse à New York.

Le président Donald Trump a menacé mardi à l'ONU de «détruire totalement» la Corée du Nord, mais uniquement en cas d'attaque ou de risque d'attaque contre les États-Unis ou leurs alliés, a-t-elle souligné.

Selon la diplomate, la «pression sans précédent» de la communauté internationale pour isoler le régime nord-coréen de Kim Jong-Un, avec des sanctions de plus en plus fortes, «va marcher». «C'est notre dernière chance de résoudre cette crise pacifiquement, et c'est ce que nous voulons», a-t-elle dit.

Kim Jong-Un a promis de faire «payer cher» à Donald Trump son discours onusien. Et le chef de la diplomatie nord-coréenne a expliqué que la riposte pourrait être un essai de bombe à hydrogène «au-dessus du Pacifique».

«Il est raisonnable de penser» que ces menaces «sont dues à la pression qui pèse sur eux», a estimé Susan Thornton. «J'analyse cette déclaration et d'autres signaux qui viennent de Corée du Nord» comme autant de signes «que la stratégie de pression croissante sur le régime commence à peser sur eux», a-t-elle ajouté.

La responsable américaine a aussi prévenu que l'explosion d'une bombe H au-dessus du Pacifique «serait un acte d'agression sans précédent» qui «appellerait une réponse internationale», «concertée et déterminée».