Les partisans de WikiLeaks ont examiné cette semaine sous toutes leurs coutures les accusations des deux Suédoises à l'origine de l'arrestation de Julian Assange à Londres.

Selon une enquête du quotidien britannique Daily Mail, M. Assange aurait été hébergé par Anna Ardin en août lors d'une visite en Suède, et il y aurait rencontré Sofia Wilen lors d'une conférence. Il aurait tout d'abord eu des relations sexuelles avec préservatif avec la première, mais le préservatif se serait rompu. Il aurait ensuite eu des relations sexuelles avec la seconde, pendant lesquelles elle lui aurait demandé sans succès de porter un préservatif.

Quelques jours plus tard, Mme Wilen aurait communiqué avec Mme Ardin, qui hébergeait toujours M. Assange. Après cette conversation, Mme Ardin lui aurait demandé de quitter son domicile. Les deux femmes ont ensuite porté plainte à la police pour viol par pression émotionnelle - Mme Ardin aurait allégué que M. Assange avait saboté le préservatif. Un premier procureur a rejeté leur plainte, mais un avocat spécialiste du «droit des sexes» a réussi à rouvrir le dossier. Un reportage du magazine d'extrême gauche américain Counterpunch, qui lie Mme Ardin à des groupes anticastristes financés par la CIA, fait aussi couler beaucoup d'encre.