Le secrétaire général adjoint aux affaires politiques des Nations unies croit que le gouvernement syrien a commis un crime de guerre en menant des frappes aériennes sur Douma, une banlieue de Damas, qui ont fait une centaine de morts dimanche.

Dans un texte préparé en prévision de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi, Jeffrey Feltman soutient que l'attaque constitue un autre crime de guerre et que les responsables devraient éventuellement rendre des comptes à ce sujet.

Lorsqu'il a pris la parole devant le conseil, M. Feltman n'a toutefois pas employé l'expression «crime de guerre», se contentant de qualifier les bombardements de simples «crimes».

L'attaque est l'une des plus meurtrières à être survenues au cours de la guerre civile qui déchire la Syrie depuis plus de quatre ans.

Le Conseil de sécurité devait discuter des frappes mercredi.

Le régime de Bachar el-Assad a accusé l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, de manquer d'impartialité après qu'il eut dénoncé les raids aériens du gouvernement syrien à Douma et affirmé qu'ils étaient «inacceptables, et ce, peu importe les circonstances».