Les responsables militaires américains ont proposé au gouvernement de mettre en place pour la Syrie une petite zone d'exclusion aérienne qui couvrirait les camps d'entraînement des combattants de l'opposition, selon les médias américains.

La zone d'exclusion proposée s'avancerait d'environ 40 km à l'intérieur de la Syrie et serait en fait opérée par des avions volant en Jordanie et armés de missiles air-air, selon le Wall Street Journal qui cite sans les nommer des responsables américains.

Les militaires estiment qu'une réelle zone d'exclusion au-dessus de la Syrie est extrêmement difficile à mettre en place, car il faudrait tout d'abord détruire l'important système de défense anti-aérienne syrien.

En revanche, cette petite zone évitant tout survol de la Syrie pourrait être mise en place d'ici un mois, et peut l'être sans résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies puisqu'il n'y aura pas de violation de l'espace aérien syrien.

Elle permettrait de protéger les camps de l'opposition situés dans cette région.

Cette mesure est l'une de celles proposées pour aider l'opposition armée au régime syrien, une autre prévoyant la livraison de petites armes. Parmi ces armes, selon le New York Times, figureraient des armes antichars, mais pas d'armes anti-aériennes.

Jusqu'à présent, Washington n'a livré aux rebelles - du moins officiellement - que de l'équipement non létal.

Le Wall Street Journal affirme également que le président américain Barack Obama a ordonné secrètement à la CIA de se coordonner avec les alliés des États-Unis qui fournissent des armes aux rebelles.