La Grande-Bretagne a annoncé lundi avoir décidé en accord avec l'OTAN de retirer ses cinq hélicoptères Apache déployés dans le cadre de l'intervention en Libye où les combats se poursuivent contre les derniers bastions des forces du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi.

Ces Apache, embarqués sur le porte-hélicoptères HMS Ocean au large de la Libye, étaient entrés en action en juin, comme les hélicoptères français de type Tigre et Gazelle, en complément des avions de chasse.

«Étant donnée la situation actuelle en Libye, l'OTAN a convenu avec le Royaume-Uni que le HMS Ocean et son détachement d'hélicoptères pouvait sortir de l'opération «Protecteur unifié», a déclaré le général Nick Pope, porte-parole militaire.

«Le bâtiment est en train de décharger du matériel dans la baie de Souda (Crète, Grèce) et passera ensuite par le Canal de Suez pour rejoindre la mer Rouge», a-t-il ajouté dans un communiqué.

Les avions britanniques ont quant à eux poursuivi leur mission en attaquant dimanche une série de cibles à Syrte, bastion pro-Kadhafi situé à 360 km à l'est de Tripoli, a indiqué le porte-parole.

Mercredi, le ministre britannique de la Défense Liam Fox avait indiqué que les progrès réalisés en Libye permettraient de rapatrier quatre avions de combat Eurofighter-Typhoon et trois hélicoptères Apache.

Le même jour, l'OTAN avait prolongé de trois mois son intervention militaire en Libye, avec l'espoir de la terminer au plus vite.

L'OTAN a pris le 31 mars le commandement de l'opération lancée le 19 mars par une coalition internationale dans le cadre d'une résolution de l'ONU visant à protéger les populations civiles des attaques des troupes du colonel Kadhafi.

Seuls sept des 28 pays membres de l'OTAN participent aux frappes aériennes: les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, l'Italie et la Belgique, après le retrait en août de la Norvège.