Plus de 210 personnes ont été tuées lors des combats à Benghazi, dans l'est de la Libye, depuis que les troupes fidèles au gouvernement ont tenté de reprendre aux milices islamistes le contrôle de la ville, il y a deux semaines.

Le porte-parole médical qui a dévoilé ces informations dimanche n'a pas pu préciser combien de combattants de chaque camp sont morts au combat, puisque la bataille n'est pas encore terminée.

Les hostilités ont commencé lorsque le général Khalifa Hifter, un ancien chef de l'armée sous le régime Kadhafi, a lancé une campagne contre les milices islamistes, qui auraient perpétré des attaques contre des journalistes, des militants et les forces de l'ordre dans la ville.

L'armée libyenne a aussi tenté de mener une offensive à Benghazi, mais elle a dû se replier peu de temps après.

Mais le 15 octobre, le gouvernement libyen reconnu internationalement, mené par Abdullah al-Thinni, s'est joint aux efforts du général Hifter pour regagner la ville.

Dimanche, les forces de sécurité ont indiqué que les soldats du gouvernement avaient réussi à avancer dans Benghazi. L'armée gouvernementale aurait procédé à plusieurs arrestations, dont celle d'un porte-parole d'une milice.

La Libye connaît une de ses pires vagues de violence depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi. Des milices puissantes, qui s'étaient élevées contre le régime Kadhafi, ont pris le contrôle du pays, menaçant l'autorité du gouvernement central.