Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur de l'assouplissement de certaines sanctions concernant l'embargo sur l'équipement militaire non létal imposé au gouvernement libyen, mais a prévenu que la circulation d'armes illégales demeure considérable au pays.

La résolution adoptée à l'unanimité par les pays membres jeudi salue la tenue d'élections en Libye, en juillet dernier, ainsi que la mise en place d'un Congrès général national.

Le texte mentionne cependant que le Conseil de sécurité demeure inquiet face à l'escalade des incidents sécuritaires et aux allégations de violence sexuelle et de violation des droits humains qui auraient cours au pays.

La résolution, qui prolonge le volet politique de la mission des Nations unies en Libye pour un an, donne également au comité de surveillance du Conseil de sécurité le pouvoir de suspendre le gel des avoirs de l'Aurotité libyenne d'investissements et du Fonds libyen d'investissement en Afrique «aussitôt que possible» et lui demande de s'assurer que l'argent serve à venir en aide à la population de la Libye.

Avant la tenue du vote, le chef de la mission d'appui des Nations unies en Libye, Tarek Mitri, a déclaré aux membres du Conseil de sécurité que les Libyens avaient fait du chemin depuis la chute du dictateur Mouammar Khadafi, il y a 17 mois, mais a prévenu que «les problèmes sécuritaires demeurent de taille».