Au moins 45 combattants prorégime ont été tués depuis dimanche dans l'est de la Syrie par des djihadistes du groupe État islamique (EI) dans des combats toujours en cours, a annoncé mardi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

L'EI a lancé dimanche une offensive contre des villages tenus par le régime et ses alliés dans la vallée de l'Euphrate et a pris quatre localités situées sur la route reliant la ville de Deir Ezzor à celle de Boukamal, proche de la frontière irakienne, selon l'Observatoire.

Ces localités se trouvent à proximité de la ville de Hajine, contrôlée par les djihadistes.

Au moins 26 combattants de l'EI ont également été tués depuis dimanche, d'après le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Selon lui, Moscou, pourtant l'allié indéfectible du régime, n'a toujours pas mobilisé son aviation militaire pour venir en aide aux forces loyalistes dans cette région.

D'après l'OSDH, les membres des forces prorégime tués depuis dimanche sont principalement des membres de milices chiites étrangères basées dans la région, notamment d'Irak, d'Afghanistan et du Hezbollah libanais.

L'EI conserve encore quelques petites poches de territoire dans l'est syrien, après l'atrophie progressive du califat que le groupe avait autoproclamé en 2014 sur des pans entiers de la Syrie et de l'Irak.

Après des offensives distinctes du régime et de forces kurdes syriennes soutenues par les États-Unis ces derniers temps, les djihadistes contrôlent désormais moins de 3% du territoire syrien, contre près de 50% fin 2016, selon l'OSDH.