La trêve entre régime et rebelles à Alep, deuxième ville de Syrie, a été prolongée une nouvelle fois de 48 heures, soit jusqu'à mercredi à minuit, a annoncé le commandement de l'armée lundi.

« Le " régime du silence " est prolongé à Alep et sa province, à partir de mardi 1 h (lundi 18 h, heure de l'Est) jusqu'à mercredi minuit » locale (mardi 17 h, heure de l'Est), a-t-elle précisé dans un communiqué.

C'est la deuxième fois que la trêve temporaire, instaurée jeudi dernier sous l'impulsion des États-Unis et de la Russie, est prolongée dans la métropole septentrionale divisée entre secteur gouvernemental et secteur rebelle.

Elle avait été prolongée une première fois samedi et devait expirer mardi 00 h 01.

Avant cette trêve, les bombardements à Alep avaient fait près de 300 morts parmi les civils entre le 22 avril et le 5 mai, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Depuis le début de cette trêve, cinq civils, dont deux enfants, ont péri dans des tirs sporadiques d'insurgés sur plusieurs quartiers du secteur ouest de la ville qui est sous le contrôle du régime de Bachar al-Assad, d'après l'OSDH.

Encouragées par l'arrêt des bombardements, des familles ont regagné leurs foyers et les écoles ont rouvert dans le secteur rebelle.

Ailleurs en Syrie, dans la province d'Idleb (nord-ouest) contrôlée par la branche d'Al-Qaïda, au moins dix civils dont trois enfants ont péri lundi dans des bombardements du régime, qui ont fait également de nombreux blessés graves, selon l'OSDH.