Les inspecteurs de l'ONU ont déterminé que des armes chimiques ont bel et bien été utilisées dans le conflit en Syrie, sans aucun doute lors de l'attaque très médiatisée du 21 août près de Damas, et probablement dans quatre autres lieux entre le mois de mars et la fin du mois d'août.

Le rapport des inspecteurs en armes chimiques de l'ONU, dirigés par l'expert suédois Ake Sellström, ne détermine par quel camp est responsable de ces attaques.

Le 16 septembre, M. Sellström avait publié un rapport préliminaire qui affirmait que les éléments collectés dans la région de Ghouta, près de Damas, après l'attaque du 21 août, avaient fourni «des preuves claires et convaincantes que des roquettes sol-sol contenant du gaz sarin ont été utilisées». Des images vidéo choquantes diffusées à travers le monde avaient montré des dizaines de personnes en train de suffoquer et de nombreux corps alignés au sol.

Le rapport publié jeudi affirme que les preuves montrent que des armes chimiques ont probablement été utilisées à Khan al-Assal, Jobar, Saraqueb et Ashrafiah Sahnaya.