Le Canada et un certain nombre d'autres pays du G20 réunis en Russie promettent de l'aide pour protéger les civils syriens.

Parallèlement, quelques pays représentés à Saint-Petersbourg semblent disposés à soutenir une frappe militaire contre le régime de Bachar el-Assad.

Le ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird, a rencontré vendredi le premier ministre britannique David Cameron, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et les ministres et responsables de cinq autres pays.

M. Baird devrait annoncer une certaine forme d'aide supplémentaire pour la Syrie, en plus des 316 millions de dollars qu'il a versés depuis 2011.

Une réunion plus formelle des ministres des Affaires étrangères du G20, une première dans l'histoire du Sommet économique, est prévue plus tard ce vendredi.

M. Cameron a assuré que le gouvernement britannique donnerait 85 millions de dollars de plus pour la formation médicale et l'aide aux civils qui ont été blessés dans une attaque chimique.

Mais les participants demeurent loin d'un consensus ou d'un point de vue majoritaire sur l'opportunité ou non de punir Bachar el-Assad au moyen d'une frappe militaire.

Jusqu'à présent, seuls le Canada, la France, la Turquie et les États-Unis soutiennent ouvertement l'usage de la force.