Les forces syriennes auraient pilonné et lancé des frappes aériennes contre les positions rebelles à Damas et en banlieue.

L'Observatoire syrien des droits de la personne, à Londres, affirment que les quartiers de Jobar, Barzeh et Qaboun ont été pilonnés, tandis qu'une frappe aérienne aurait été lancée contre le quartier de Mleiha.

Les positions rebelles dans la ville centrale de Homs et à Alep, dans le nord du pays, semblent aussi avoir été attaquées par l'artillerie syrienne.

À Alep, les rebelles auraient lancé une offensive visant à libérer les détenus retenus dans la prison centrale de la ville. Les rebelles chercheraient aussi à s'emparer de l'hôpital et du rond-point de Ghondol, deux positions stratégiques.

La télévision syrienne affirme qu'un obus tiré par les rebelles a tué quatre personnes, dont deux enfants, dans le quartier de Muqailabiyeh. Les soldats auraient aussi abattu des dizaines d'insurgés à travers le pays.

Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies rapporte que ses convois ont été attaqués à au moins 20 reprises depuis décembre 2011.

La porte-parole Elisabeth Byrs a indiqué que ces attaques n'ont pas fait de victimes, mais elle a été incapable de fournir plus de détails.

Elle a expliqué aux journalistes, mardi à Genève, qu'il devient de plus en plus difficile de rejoindre les victimes du conflit syrien. Le PAM estime que 2,5 millions de personnes en Syrie et un million dans les pays limitrophes ont besoin de son aide, à un coût de 19 millions $ US par semaine.

Au moins 70 000 personnes auraient perdu la vie depuis le début de la guerre civile syrienne, il y a deux ans.