Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé mercredi au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon que les opérations militaires contre les opposants «ont cessé» dans son pays, a annoncé un porte-parole de l'ONU.

Lors d'une conversation téléphonique avec M. Ban qui exigeait que «toutes les opérations militaires et arrestations de masse cessent immédiatement» en Syrie, le président syrien a assuré que les «opérations militaires et policières avaient cessé», a déclaré le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq dans un communiqué.

Plus tôt, le président al-Assad avait affirmé que son pays «restera fort» face aux pressions de la communauté internationale pour la fin des violences en Syrie où 10 civils ont été tués mercredi, selon des militants.

Le Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU devrait demander au Conseil de sécurité jeudi que la Cour pénale internationale lance une enquête sur la répression sanglante menée par le régime syrien contre ses opposants, selon des diplomates.

Le Conseil de sécurité, qui comprend 15 membres, tiendra une réunion sur la crise en Syrie jeudi.

Seul le Conseil de sécurité de l'ONU peut demander l'ouverture d'une enquête de la Cour pénale internationale.

Le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, et la coordonnatrice des secours d'urgence, Valerie Amos, devraient évoquer les derniers développements en Syrie, où la répression contre les manifestations aurait fait près de 2000 morts depuis cinq mois.