Le Canada réclamera le durcissement des sanctions contre la Syrie à cause de la sanglante répression du gouvernement contre des manifestants, a affirmé Stephen Harper.

Jeudi, durant une visite officielle au Costa Rica, le premier ministre canadien a affirmé que les agissements du gouvernement syrien étaient scandaleux.

Selon lui, la Syrie s'est engagée dans un cul-de-sac.

M. Harper a ajouté que le Canada continuerait de travailler avec ses alliés pour intensifier la pression diplomatique, plus précisément pour que des sanctions plus sévères soient imposées. Il a précisé qu'une telle possibilité serait envisagée très bientôt.

Le gouvernement canadien a déjà imposé des sanctions pour interdire aux dirigeants de la Syrie de se rendre au Canada et pour abolir les échanges commerciaux entre les deux pays. Cependant, ces mesures sont symboliques, les exportations canadiennes vers la Syrie se chiffrant à quelque 60 millions $ par année. Les importations syriennes vers le Canada, quant à elles, représentent moins d'un dixième de la valeur de ces exportations.

Un peu plus tôt au cours de la journée, M. Harper et la présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, avaient annoncé une série de mesures concernant le commerce et la sécurité.

M. Harper a annoncé la conclusion de nouvelles ententes entre les deux pays concernant le transport aérien et le partage d'informations fiscales.

Le premier ministre a également indiqué que le Canada ouvrirait, en septembre, un nouveau point de service pour les demandes de visas au Costa Rica.

De plus, M. Harper a dévoilé des mesures pour soutenir les forces policières du Costa Rica.

Enfin, les gouvernements canadien et costaricain reprendront les négociations au sujet de leur accord de libre-échange, une entente entrée en vigueur il y a neuf ans. Ces discussions viseront l'abolition de tarifs sur des produits agricoles et industriels ainsi que l'élargissement de la portée de l'entente pour y inclure d'autres secteurs, comme celui du commerce des produits financiers.