Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a déclaré samedi que l'élection d'un nouveau Parlement se tiendra «avant la fin de l'année», affirmant qu'il s'agira d'«élections libres et transparentes», lors d'une rencontre avec les ambassadeurs à Damas.

«La Syrie tiendra des élections libres et transparentes qui donneront naissance à un Parlement représentant les aspirations du peuple syrien, par le biais du multipartisme politique autorisé par la loi des partis et les multiples garanties qu'offre la loi électorale», affirme le ministre cité par l'agence officielle Sana.

Il a ajouté que «les élections générales auraient lieu avant la fin de l'année et que le nouveau Parlement élu se chargerait de réviser les lois adoptées» récemment.

Le ministre a souligné «l'attachement du pouvoir syrien à la poursuite du processus des réformes et l'application des mesures annoncées par le président (Bachar) al-Assad», selon Sana.

«Pour le pouvoir syrien, la voie du règlement de la crise actuelle est celle du dialogue national», a-t-il affirmé.

«Mais en l'absence d'un tel dialogue en raison de la position négative de l'opposition, il ne nous reste que la voie des réformes, qu'aucune action n'entravera», a-t-il insisté.

M. Mouallem a assuré que «la Syrie est attachée à la sécurité, à la stabilité, à la cessation des actes de sabotage et à la poursuite sur la voie de la démocratie et du développement».

Il a cité «en particulier les lois des partis politiques et des élections générales que le président Assad a promulguées récemment».

Mercredi, l'agence Sana avait indiqué que le Parlement syrien se réunirait en session extraordinaire dimanche pour discuter «de sujets concernant la nation et ses citoyens», sans plus de précisions.

Les déclarations du ministre syrien et sa rencontre avec les ambassadeurs surviennent alors que les pressions internationales se sont accrues sur le régime de Damas qui a poursuivi sa répression sanglante du soulèvement déclenché à la mi-mars, et qui a encore fait 22 morts vendredi.