Le président Barack Obama rencontrera ses conseillers économiques et militaires dès mercredi pour faire le point sur son énorme plan de relance et sur les guerres d'Irak et d'Afghanistan, a indiqué dimanche le futur porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs.

«En premier lieu, il (Barack Obama) va rencontrer son équipe de conseillers économiques pour voir où nous en sommes pour le plan de relance et de réinvestissement», lors de son premier jour de travail à la Maison-Blanche, a indiqué M. Gibbs sur la chaîne de télévision Fox. Au lendemain de son investiture mardi sur les marches du Capitole, «il rencontrera également ses conseillers militaires pour parler aussi bien des conflits en Irak qu'en Afghanistan», a ajouté M. Gibbs

Il a souligné que le but des discussions sur l'Irak était de respecter la promesse faite durant la campagne électorale de «retirer les troupes, les troupes de combat, de façon responsable et sûre, sur les 16 prochains mois».

Concernant le plan de relance, qui selon un projet de loi élaboré par les démocrates du Congrès en conjonction avec l'équipe de M. Obama devrait coûter 825 millairds de dollars en baisses d'impôts et en investissements, M. Gibbs a rappelé qu'il s'agit d'agir «le plus vite possible» pour sortir la première économie du monde de la récession.

M. Gibbs a critiqué la façon dont l'administration sortante a géré les choses, lui reprochant d'avoir injecté des dizaines de milliards de dollars dans le système bancaire sans véritable suivi et sans forcer les établissements financiers à utiliser cet argent pour relancer le crédit.

«Il nous faut mettre sur pied un plan de stabilisation des investissements qui soit mis en oeuvre fort différement de ce que nous avons vu ces derniers mois», a souligné M. Gibbs.

«Quand le pays prête de l'argent aux banques et prend des participations dans les banques, ils faut ensuite qu'elles prêtent cet argent aux petites entreprises et aux ménages qui veulent acheter une voiture ou mettre leurs enfants à l'école», a-t-il souligné.

Le futur porte-parole a confirmé que le président ferait une annonce sur la fermeture du camp de prisonniers de Guantanamo, où l'administration Bush a détenu, depuis 2002, des centaines d'hommes arrêtés dans le cadre de la guerre contre le terrorisme sur différents théâtres d'opération.

Aux yeux d'associations de défense des droits de l'Homme, ce camp est devenu le symbole dans le monde entier des excès de l'admnistration Bush dans la guerre proclamée contre le terrorisme.