Trente-trois mineurs bouclent ce mardi deux mois bloqués à 700 mètres sous terre dans une mine du Chili, une épreuve sans précédent, comme l'opération de secours qui déjà finalise les préparatifs du «Jour J» de leur remontée en surface, d'ici la fin du mois.

Des barbecues près des tentes des familles des mineurs, leurs enfants qui rient aux pitreries d'un clown bénévole, et des journalistes trois fois plus nombreux que ce petit monde, qui errent sous la chaleur du désert d'Atacama, entre les briefings détendus des secouristes: le calme ambiant à la mine San José offre un fort contraste avec l'angoisse tendue d'il y a deux mois.

Alors, dans les jours suivant un éboulement souterrain le 5 août, des familles interpellaient rageusement les autorités sur les recherches vaines, les patrons de la mine sur l'insécurité, et un ministre en larmes concédait que les chances de trouver les mineurs vivants étaient «faibles».

Ils ont été retrouvés, miraculeusement par une sonde souterraine, vivants au bout de 17 jours dans leur galerie. Et sont depuis au coeur d'un spectaculaire dispositif logistique, médical, psychologique, de sauvetage et de suivi.

Pour la seule journée de samedi, les «33» ont ainsi reçu sous terre «un total de 107 lettres de leurs proches et 27 paquets», selon la préfecture locale d'Atacama: un exemple du flux quotidien de ravitaillement, des plats préparés aux vidéos, des exercices de gymnastique aux cadeaux divers du bout du monde (dernièrement, des maillots dédicacés du Real Madrid).

L'ambiance en surface à San Jose a résolument changé ces derniers jours, a constaté l'AFP: un mélange de sérénité et d'impatience, depuis que le ministre des Mines Laurence Golbone a annoncé vendredi que les 33 mineurs sortiront plus tôt que prévu: «deuxième quinzaine d'octobre» au lieu de début novembre, grâce à l'avance des puits de secours actuellement percés.

Des trois puits, le plus avancé, dit «Plan B», se trouve à environ 200 m des hommes sous terre.

«On est heureux, très contents des progrès», commentait à l'AFP Nelly Bugueno, mère du mineur Victor Zamora.

«Maintenant, on voudrait que tout s'accélère», ajoute-t-elle pourtant, avant d'aller discuter par téléphone avec son fils quelques minutes, un des petits luxes technologiques réguliers mis en place pour aider chacun à tenir.

La principale fébrilité à San Jose est celles des divers chantiers.

Des héliports sont en construction -deux pistes de 50X50 m, bientôt asphaltées- pour permettre le transfert urgent si nécessaire des mineurs, une fois remontés, à l'hôpital le plus proche à Copiapo. Douze minutes de vol exactement, ont chronométré des essais.

L'étroite nacelle métallique qui hissera un à un les mineurs, treuillés via les puits d'évacuation, est en pleins tests: passée, repassée, par une grue à travers les tubes métalliques qui formeront l'armature des puits. Des tronçons de ces tubes de 10 m de long sont en train d'être soudés.

Chaque jour arrivent par camion quelques modules préfabriqués de plus: ils seront les premiers «sas» médicaux des 33 mineurs pour leur réacclimatation à la surface.

Ainsi l'hôpital de campagne, avec sa salle de «triage», où le mineur sera aussitôt ausculté par du personnel médical, recevant si nécessaire de premiers antibiotique ou sérums. Puis l'espace d'observation/repos, où il pourra avoir un premier contact avec un nombre restreint de proches. Avant de s'envoler pour Copiapo pour une batterie d'examens médicaux poussés.

Car après des mois livrés à eux-mêmes, les 33 vivront de premières heures à l'air libre strictement pré-programmées pour eux.

Trente-trois mineurs bouclent ce mardi deux mois bloqués à 700 mètres sous terre dans une mine du Chili, une épreuve sans précédent, comme l'opération de secours qui déjà finalise les préparatifs du «Jour J» de leur remontée en surface, d'ici la fin du mois.

Des barbecues près des tentes des familles des mineurs, leurs enfants qui rient aux pitreries d'un clown bénévole, et des journalistes trois fois plus nombreux que ce petit monde, qui errent sous la chaleur du désert d'Atacama, entre les briefings détendus des secouristes: le calme ambiant à la mine San José offre un fort contraste avec l'angoisse tendue d'il y a deux mois.

Alors, dans les jours suivant un éboulement souterrain le 5 août, des familles interpellaient rageusement les autorités sur les recherches vaines, les patrons de la mine sur l'insécurité, et un ministre en larmes concédait que les chances de trouver les mineurs vivants étaient «faibles».

Ils ont été retrouvés, miraculeusement par une sonde souterraine, vivants au bout de 17 jours dans leur galerie. Et sont depuis au coeur d'un spectaculaire dispositif logistique, médical, psychologique, de sauvetage et de suivi.

Pour la seule journée de samedi, les «33» ont ainsi reçu sous terre «un total de 107 lettres de leurs proches et 27 paquets», selon la préfecture locale d'Atacama: un exemple du flux quotidien de ravitaillement, des plats préparés aux vidéos, des exercices de gymnastique aux cadeaux divers du bout du monde (dernièrement, des maillots dédicacés du Real Madrid).

L'ambiance en surface à San Jose a résolument changé ces derniers jours, a constaté l'AFP: un mélange de sérénité et d'impatience, depuis que le ministre des Mines Laurence Golbone a annoncé vendredi que les 33 mineurs sortiront plus tôt que prévu: «deuxième quinzaine d'octobre» au lieu de début novembre, grâce à l'avance des puits de secours actuellement percés.

Des trois puits, le plus avancé, dit «Plan B», se trouve à environ 200 m des hommes sous terre.

«On est heureux, très contents des progrès», commentait à l'AFP Nelly Bugueno, mère du mineur Victor Zamora.

«Maintenant, on voudrait que tout s'accélère», ajoute-t-elle pourtant, avant d'aller discuter par téléphone avec son fils quelques minutes, un des petits luxes technologiques réguliers mis en place pour aider chacun à tenir.

La principale fébrilité à San Jose est celles des divers chantiers.

Des héliports sont en construction -deux pistes de 50X50 m, bientôt asphaltées- pour permettre le transfert urgent si nécessaire des mineurs, une fois remontés, à l'hôpital le plus proche à Copiapo. Douze minutes de vol exactement, ont chronométré des essais.

L'étroite nacelle métallique qui hissera un à un les mineurs, treuillés via les puits d'évacuation, est en pleins tests: passée, repassée, par une grue à travers les tubes métalliques qui formeront l'armature des puits. Des tronçons de ces tubes de 10 m de long sont en train d'être soudés.

Chaque jour arrivent par camion quelques modules préfabriqués de plus: ils seront les premiers «sas» médicaux des 33 mineurs pour leur réacclimatation à la surface.

Ainsi l'hôpital de campagne, avec sa salle de «triage», où le mineur sera aussitôt ausculté par du personnel médical, recevant si nécessaire de premiers antibiotique ou sérums. Puis l'espace d'observation/repos, où il pourra avoir un premier contact avec un nombre restreint de proches. Avant de s'envoler pour Copiapo pour une batterie d'examens médicaux poussés.

Car après des mois livrés à eux-mêmes, les 33 vivront de premières heures à l'air libre strictement pré-programmées pour eux.