L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ne renforcera pas la sécurité à la frontière le 11 septembre et les jours précédents le dixième anniversaire des attaques terroristes meurtrières aux États-Unis.

Toutefois, la porte-parole de l'agence, Jacqueline Roby, affirme que l'ASFC prendra les «mesures qui s'imposent» si elle est avisée que des mesures supplémentaires sont requises.

Pour ne pas nuire à l'efficacité du travail de l'agence, Mme Roby n'a voulu divulguer quel type d'information pourrait susciter un resserrement des mesures de sécurité aux frontières terrestres, aériennes et même postales.

Néanmoins, la porte-parole a expliqué qu'advenant un tel cas, l'AFSC pourrait accroître sa vigilance en utilisant ce qui est déjà à sa disposition, comme des avis de surveillance.

Elle pourrait également se servir davantage d'informations préalables, que ce soit sur les voyageurs que les marchandises. Selon Mme Roby, l'ASFC a accès à des réseaux sophistiqués de collectes de données et de renseignements.

Selon Mme Roby, les employés de l'ASFC exercent leur vigilance en tout temps et ont beaucoup de flair et d'expérience. Ceux-ci, dit-elle, ont toujours accès à des technologies de pointe qui leur permettent de protéger la frontière canadienne­.

Par ailleurs, Jacqueline Roby a soutenu que le 11 septembre avait eu un impact considérable sur les services aux frontières. Elle rappelle notamment que l'ASFC a été créée en décembre 2003 puisqu'avant cette date, la protection de la frontière était jumelée à l'agence du revenu du Canada.

Le 11 septembre 2001 et les jours suivants, un maximum d'employés de l'Agence des services frontaliers du Canada ont été appelés au travail. Selon M. Roby, un plus grand nombre d'examens secondaires ont été réalisés et les autorités étaient sur un pied d'alerte.