La police française a expulsé environ 500 migrants- principalement des Afghans, mais aussi des Africains- d'un campement de tente improvisé dans le centre de Paris, à l'aube lundi.

L'opération s'est déroulée près du Canal Saint-Martin. Des autobus ont transporté les migrants vers des hébergements de la région parisienne où ils pourront présenter des demandes d'asile.

Un camp plus petit à la Porte de Poissonnière a également été nettoyé lundi matin.

Le maire adjoint de Paris pour le logement d'urgence, Ian Brossat, a déclaré que «la grande majorité» des migrants issus des camps parisiens «verraient leurs droits d'asile reconnus dans l'un des pays européens».

M. Brossat a déclaré que la noyade de deux migrants et la prolifération des affrontements violents entre bandes rivales dans les camps ont intensifié la pression sur le ministère français de l'Intérieur pour fermer les camps et héberger les migrants.

La police de Paris a déjà évacué quelque 28 000 migrants des camps parisiens au cours des trois dernières années, mais les arrivées n'ont pas ralenti.

Le dilemme de la France est partagé par d'autres pays européens qui cherchent à gérer le flot de nouveaux arrivants, qui a diminué depuis la crise massive des réfugiés syriens il y a quelques années, mais qui demeure un défi constant.