Cinq Syriens arrêtés mardi au Honduras, alors qu'ils tentaient d'aller aux États-Unis avec de faux papiers, seront poursuivis pour falsification de passeports et usurpation d'identité, a annoncé jeudi un porte-parole de la justice.

Les cinq hommes «seront accusés de falsification de documents publics et usurpation de l'état civil des propriétaires des passeports», qui avaient été volés en Grèce, a indiqué à l'AFP la porte-parole du ministère public, Yuri Mora.

La falsification de documents officiels est passible au Honduras de peines de deux à neuf ans de prison, tandis que l'usurpation d'identité est punie par des peines de trois à six ans.

Les autorités du Honduras avaient annoncé mercredi l'arrestation de ces cinq Syriens, détenus la veille à l'aéroport de Tegucigalpa, alors qu'ils «venaient de Syrie directement au Honduras, à travers plusieurs vols» puis comptaient ensuite rejoindre les États-Unis, selon la police.

Par ailleurs, au Costa Rica, une femme syrienne a été arrêtée jeudi avec un passeport grec, avec lequel elle était entrée deux jours plus tôt dans le pays centraméricain, a annoncé le ministère de la Sécurité publique.

Ces arrestations surviennent quelques jours après une série d'attaques terroristes à Paris, ayant fait 129 morts, et attribuées à l'organisation État islamique (EI), qui opère notamment en Syrie.

Plusieurs pays ont depuis annoncé un renforcement de leurs mesures de sécurité aux frontières.