Les premiers ministres de l'Ontario et du Québec croient qu'il est possible d'accélérer l'accueil de réfugiés syriens tout en garantissant la sécurité nationale.

Kathleen Wynne a affirmé vendredi que ces deux considérations ne sont pas contradictoires, malgré les préoccupations à ce sujet exprimées par le chef conservateur Stephen Harper.

Mme Wynne a estimé qu'il est possible de s'assurer que les réfugiés accueillis au Canada fournissent les papiers d'identité requis par les contrôles de sécurité tout en accélérant les procédures.

Philippe Couillard a insisté sur l'importance de garder «les bras ouverts» en assurant les contrôles de sécurité.

Les conseils des ministres québécois et ontarien sont réunis à Québec, vendredi, dans le cadre d'une nouvelle série de rencontres conjointes.

Avant le début de la rencontre, les deux premiers ministres ont noté que le Québec, contrairement à l'Ontario, dispose de pouvoirs supplémentaires en immigration.

Ottawa conserve toutefois la responsabilité d'accepter ou non les demandes de statut de réfugiés.

En début de semaine, le gouvernement québécois a annoncé son intention d'accueillir au total 3650 réfugiés d'ici la fin de l'année, soit 2450 de plus que son objectif initial, ce qui nécessite une entente avec Ottawa.