Demandera? Demandera pas? C'est la question qui a plané durant tout le mois de juin: le prince William fera-t-il enfin la grande demande à Kate Middleton, 28 ans, qu'il fréquente depuis 7 ans?

Le bal des rumeurs a été ouvert en avril dernier par Tina Brown, influente éditrice du blogue Daily Beast et ancienne amie de la princesse Diana.

 

«Une source bien placée soutient que les dates du 3 et 4 juin ont été bloquées dans l'agenda de la reine, avait-elle écrit. L'annonce des fiançailles pourrait être à l'horaire.»

Il n'en fallait pas plus pour que des tabloïds comme People et Star coiffent Kate Middleton du titre de princesse en première page.

Chroniqueurs en alerte

Toujours est-il que l'heure des célébrations n'a pas sonné. Le prince en mal d'anonymat a peut-être changé ses plans devant cette poussée de fièvre médiatique, croit Joe Little, éditeur du magazine Majesty.

«William est têtu, a-t-il dit à La Presse. Il aime dicter l'ordre du jour. Ce ne serait pas la première fois qu'il change d'idée. Il y a trois ans, il est revenu à la dernière minute sur sa décision de quitter l'armée.» Sa formation de pilote dans la Royal Air Force lui permet de rester à l'écart des projecteurs pour le moment.

Il n'a pourtant que lui-même à blâmer pour cette frénésie: il a déjà déclaré qu'il ne se marierait «pas avant 28 ou 30 ans». Il a célébré ses 28 ans le 21 juin dernier.

Les va-et-vient du couple gardent toutefois les chroniqueurs royaux en alerte. La brunette, si discrète que le son de sa voix est inconnu du public, aurait pris congé de son travail de photographe à l'entreprise de ses parents millionnaires. Elle passe le plus clair de son temps au pays de Galles, dans la maison du second héritier du trône, qu'elle a rencontré à l'Université de St Andrews en 2001.

De plus, selon le Sunday Telegraph, elle participera l'automne prochain à des activités caritatives, une occupation chère à la reine Élisabeth. Bref, il ne manque que la bague à diamant.

Comparée à Diana

Aux yeux des Britanniques, Kate Middleton est parfaite pour William. Belle et élégante, elle n'a jamais fait un faux pas, même lorsque le couple s'est brièvement séparé en 2007. Et sa patience est maintenant prouvée. Les tabloïds la surnomment même «Kate qui attend» (Waity Katie).

En se murant dans le silence, le prince gagne du temps paisible avec sa douce. Car une fois que le nouveau «mariage du siècle» sera annoncé, l'euphorie médiatique déferlera sur eux. Or, le fils aîné de Diana connaît trop bien la rançon de la célébrité.

«La presse épiera la première grossesse, puis la seconde, explique Joe Little, du magazine Majesty. Kate aura de nouvelles obligations et elle sera inévitablement comparée à la princesse Diana. La pression sera incroyable. Ce n'est pas une mauvaise chose qu'ils prennent leur temps.»