La Chine doit poursuivre sa «révolution» afin d'assainir ses toilettes publiques, réputées pour leur saleté et leur odeur nauséabonde, a ordonné lundi le président chinois. Objectif: améliorer les conditions de vie et stimuler le tourisme.

Cette «révolution des toilettes» avait été décrétée en 2015 afin de rendre ces lieux moins rebutants pour les touristes. La majorité sont des toilettes «à la turque», où le papier hygiénique n'est pas fourni.

Le président Xi Jinping a souligné que la rénovation des toilettes devait également améliorer la vie quotidienne, notamment dans les zones rurales, a rapporté lundi l'agence de presse Chine nouvelle.

Le problème des toilettes «n'est pas une affaire négligeable», a souligné le chef de l'État.

La Chine espère d'ici la fin de l'année avoir construit ou rénové plus de 70 000 toilettes depuis 2015. Durant la période 2018-2020, quelque 64 000 seront installés ou améliorés, selon l'Administration nationale du tourisme.

Dans les campagnes chinoises, les toilettes sont souvent réduites à de simples latrines sans chasse d'eau, où les excréments s'entassent dans une fosse.

«Les autorités locales sont désormais plus conscientes du rôle important joué par les toilettes» depuis le lancement de la «révolution», selon Chine nouvelle.

«Leur amélioration ne bénéficie pas seulement à l'industrie touristique, mais (...) également au niveau global de civilisation de la société.»