Un alpiniste néerlandais de 35 ans, Christiaan Wilson, est porté disparu après avoir tenté l'ascension du mont Dhaulagiri dans l'Himalaya, a indiqué dimanche la fédération néerlandaise de l'alpinisme et des sports de montagne.

«Il avait atteint les camps 1 et 2 mais il a dû abandonner et entamer la descente», a indiqué l'association, dans un communiqué.

Après être redescendu jusqu'au camp de base, il continue son chemin, seul, vers «le monde habité», selon la fédération mais n'a jamais atteint l'étape suivante sur le chemin menant au pied de la montagne, le Camp des Italiens.

«Nous n'avons aucune idée de ce qu'il se passe», a assuré son directeur, Robin Baks, cité par le site internet de la télévision publique néerlandaise NOS. «Ce n'est pas une descente facile mais si on prend en compte son expérience, c'est accessible».

L'alpiniste avait eu un dernier contact avec sa famille par téléphone satellite le 15 mai et avec le camp de base le 17 mai, selon la NKBV.

«Nous coordonnons une opération de secours dans le secteur, avec l'aide d'un hélicoptère», a ajouté M. Baks, se refusant pour l'instant à imaginer le décès de l'alpiniste, qui selon la NOS, est kinésithérapeute.

Eric Arnold, un autre alpiniste néerlandais, était décédé le 20 mai après être parvenu au sommet de l'Everest. Il était décédé au camp 4 des suites du mal d'altitude.

Outre M. Arnold, une Australienne et un alpiniste indien sont décédés en redescendant du toit du monde. Un guide népalais était mort le 19 mai après avoir glissé et fait une chute de 2000 mètres sur le mont Lhotse, quatrième plus haut sommet dans le monde. Un autre alpiniste indien est décédé après être tombé malade lors de la descente du mont Dhaulagiri.

Depuis la première ascension réussie de l'Everest en 1953, plus de 300 personnes, des locaux pour la plupart, sont morts dans les montagnes de l'Himalaya.