La Corée du Sud et les États-Unis ont conclu vendredi une partie de leurs manoeuvres conjointes qui, comme tous les ans, ont suscité des réactions courroucées et des menaces de la Corée du Nord.

L'exercice Key Resolve, commencé le 2 mars, a mobilisé environ 10 000 soldats sud-coréens et 8600 américains, mais il s'agit avant tout d'une simulation par ordinateur.

Le général Curtis Scaparrotti, chef du Commandement des forces conjointes américano-sud-coréennes, a affirmé vendredi que ces exercices étaient «cruciaux» pour assurer la défense de la Corée du Sud.

L'autre phase des manoeuvres, baptisées Foal Eagle et commencées en même temps, est prévue pour durer huit semaines. Elle doit mobiliser des dizaines de milliers de soldats de part et d'autre.

Séoul et Washington affirment qu'il s'agit d'exercices purement défensifs, mais Pyongyang les voit comme le prélude à une invasion.

La Corée du Nord a une fois de plus manifesté sa vive désapprobation en procédant au tir de deux missiles à courte portée au large de ses côtes orientales.

La Corée du Nord et la Corée du Sud se sont constituées en États indépendants en 1948 et la guerre de Corée (1950-1953) a consacré cette division.

Les deux Corées sont techniquement toujours en guerre, n'ayant pas signé de traité de paix après l'armistice de 1953.