Les forces de la sécurité auraient tué vendredi l'homme derrière la récente attaque qui a fait 148 morts dans une école du Pakistan, alors que deux complexes du Waziristan du Nord ont été touchés par des missiles tirés par ce qui pourrait être un drone américain.

Un haut responsable du gouvernement de la région du Khyber a affirmé que les forces de la sécurité avaient tué l'homme soupçonné d'avoir planifié l'attaque de l'école militaire à Peshawar. Des éléments de renseignement ont permis à des soldats d'effectuer une descente dans la région de Bara, tard jeudi soir. Ils ont échangé des coups de feu avec le commandant des militants, connu sous le nom de Saddam, et ses hommes.

Saddam a été tué au cours de l'affrontement, qui a duré une heure, alors que six de ses collègues ont été blessés et arrêtés. Saddam aurait aidé à planifier l'attaque de l'école du 16 décembre, lors de laquelle 148 personnes - surtout des enfants - sont mortes. Il aurait aussi été impliqué dans des attaques perpétrées dans la vallée de Peshawar contre des travailleurs de la santé qui administraient des vaccins contre la polio.

Par ailleurs, quatre responsables du renseignement ont affirmé que les frappes, survenues tôt en matinée, ont touché les complexes de talibans pendjabi et d'un groupe de militants ouzbeks, dans la région de Shawal.

Deux missiles ont frappé le bâtiment des tablibans dans le village de Kung. Quatre militants ont été tués, selon les autorités. Le complexe était utilisé comme centre d'entraînement par le commandant du groupe, Qari Imran, mais on ignore pour le moment si M. Imran lui-même était présent au moment de l'attaque.

Quelques minutes plus tard, un missile projeté par drone a atteint le complexe d'un groupe de militants ouzbeks dans le village de Mangrotai, tuant trois militants présumés.