Le Népal a interrompu mercredi les recherches d'éventuels survivants de la tempête de neige qui a tué 43 personnes - dont trois Québécois et un autre Canadien - dans l'Himalaya, après plus d'une semaine d'efforts pour récupérer des randonneurs isolés.

Les sauveteurs ont hélitreuillé 518 personnes, dont 310 touristes étrangers, depuis que cette tempête inhabituelle a soufflé sur le circuit du très populaire trek du tour des Annapurnas, très fréquenté en octobre, pic de la saison.

«Nous avons décidé d'interrompre les opérations et de rester en alerte au cas où des informations ou des appels à l'aide nous parviendraient», a dit un responsable du ministère du Tourisme, Suresh Acharya, à l'AFP.

«Nous n'avons pas reçu de nouvelles informations quant à la présence de randonneurs encore coincés dans la région», a-t-il ajouté.

Trente-cinq corps ont été retrouvés sous la neige depuis la tempête qui a déferlé le 14 octobre et les secours pensent que huit corps sont toujours enterrés dans le district de Manang.

«Les sauveteurs ont creusé jusqu'à plus de 10 pieds de profondeur, mais les corps (des huit disparus) n'ont pas été retrouvés», a dit un responsable de ce district, Devendra Lamichanne, à l'AFP.

Une équipe de militaires et deux sherpas spécialisés dans ce genre de secours restent dans la zone pour continuer à rechercher ces huit corps - quatre Canadiens, un Indien et trois Népalais -, a-t-il dit.

Des milliers de randonneurs convergent chaque année vers la région de l'Annapurna en octobre, quand les conditions climatiques sont habituellement idéales pour le trekking.

En avril, une avalanche meurtrière avait tué 16 personnes sur le mont Everest et entraîné l'interruption de toute ascension vers le plus haut sommet du monde, une décision sans précédent.