Un précédent décompte datant de la nuit de mardi à mercredi faisait état de 66 morts et 21 disparus.

Les chances de retrouver des survivants sont désormais considérées comme nulles, d'autant que la tâche sur le terrain est compliquée par de fréquentes pluies et l'accès difficile à certains lieux où se sont accumulés des décombres.

Quelque 50 éboulements de rochers et de coulées de terre détrempée s'étaient produits à partir de 3h00 du matin mercredi dernier, selon les repérages aériens effectués par l'Autorité japonaise de l'information géospatiale.

Jusqu'à plus de 3000 professionnels (pompiers, policiers, soldats, experts des désastres), aidés de bénévoles, se sont mobilisés pour tenter de secourir les habitants pris au piège en pleine nuit, mais sans avancer aussi vite que souhaité.

Au moins 18 personnes, dont la liste nominative a été rendue publique lundi, manquent toujours à l'appel. Une partie d'entre elles pourraient toutefois figurer parmi les morts retrouvés qui n'ont pas encore été identifiés.

Le premier ministre Shinzo Abe s'était rendu lundi sur place, promettant l'aide du gouvernement pour reconstruire les infrastructures dévastées et reloger les sinistrés.

Selon la municipalité de Hiroshima qui a ouvert un guichet spécial d'aide, plusieurs centaines de maisons ont été en tout ou partie détruites ou envahies de boue.

Plus de 1400 résidents des arrondissements d'Asaminami et d'Asakita, les plus touchés, sont toujours hébergés dans des gymnases, écoles, et autres refuges.

Les ordres d'évacuation concernent toujours plus de 4000 personnes et les recommandations (non contraignantes) de quitter des quartiers menacés en visent environ 150 000.