Le Japon s'est engagé samedi à verser plus de 200 millions $ US en aide humanitaire à l'Autorité palestinienne, alors que des représentants de 22 nations réitéraient leur appui de la cause palestinienne visant à les doter de leur propre État.

Cette promesse a été faite par le ministre nippon des Affaires étrangères Fumio Kishida lors de la deuxième Conférence sur la coopération entre les pays de l'Est asiatique pour le développement palestinien, tenue à Jakarta, la capitale de l'Indonésie.

Selon M. Kishida, le premier versement de cette aide - une tranche d'environ 62 millions $ US - est prévu pour plus tard ce mois-ci.

Des ministres et d'importants responsables provenant de 22 pays et de cinq organisations internationales ont participé à cette conférence d'une journée, qui était présidée conjointement par l'Indonésie, l'Autorité palestinienne et le Japon.

Les participants se sont entendus pour augmenter le nombre de participants et encourager une implication plus grande de la part des sociétés civiles de l'Est asiatique pour venir en aide aux Palestiniens.

Le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a dit avoir espoir que «la reconnaissance universelle de la Palestine en tant qu'État indépendant et souverain et comme État membre à part entière des Nations unies» sera éventuellement réalisée.

«Nous pouvons atteindre cet objectif si nous redoublons nos efforts pour les soutenir dans leur processus de développement national», a-t-il ajouté.

Un communiqué conjoint publié lors de la conclusion de la conférence mentionne que les participants s'étaient mis d'accord pour encourager une participation accrue de la société civile et des organisations non gouvernementales des pays est-asiatiques.

Depuis la précédente conférence, tenue l'an dernier à Tokyo, les participants ont promis de verser 210 millions $ US.

Les Nations unies ont voté à très forte majorité, l'an dernier, en faveur de la reconnaissance d'un État palestinien, mais ces derniers ont toujours de la difficulté à contrôler leurs frontières et leur espace aérien, en plus de ne pas posséder d'armée ou de police unifiée.